01/03/2011
Interview d'A7X
Si certains artistes peinent à remplir les salles, d’autres sont obligés de pousser les murs. Initialement prévu à l’Élysée-Montmartre, le concert du 14 novembre d’Avenged Sevenfold a carrément été transféré au Zénith après tarissement à vitesse grand V de toutes les places disponibles. Et ce, alors que le cinquième album des Californiens n’était même pas encore dans les bacs puisque sa sortie en France avait été reculée au 18 octobre par Roadrunner. Un juste retour des choses après le drame qui les a frappés en décembre 2009, comme nous l’a confié le guitariste soliste Synyster Gates.
Nightmare a démarré en trombe aux États-Unis en juillet dernier en se classant directement numéro un du Top 200, déboulonnant au passage le Recovery d’Eminem. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Non, pas vraiment. On espère toujours que cela finira par arriver, mais on peut difficilement le prévoir — et donc s’y attendre. Notre album précédent était entré en troisième position il y a trois ans, à une époque où le marché du disque était nettement plus favorable, et on a pourtant quasiment doublé nos chiffres de vente entre les deux : 93 000 exemplaires en première semaine pour Avenged Sevenfold et 163 000 pour Nightmare. Bien sûr, il n’est pas resté en tête très longtemps, mais c’est quand même une sacrée réussite — d’autant qu’il avait énormément d’importance à nos yeux.
Comment t’expliques-tu cette fulgurante progression entre Avenged Sevenfold et Nightmare ?
Il y a sans doute plusieurs raisons à cela, mais je pense que l’on a surtout eu de la chance. Cela étant, il est clair que notre label nous a particulièrement bien soutenus, tout comme notre public. On ne se force pas à singer je ne sais quelle tendance du moment et nos fans n’ont eu aucun mal à s’en apercevoir. C’est ce qui leur plaît en nous. En plus, on est très proches d’eux, on essaye de les associer à nos décisions stratégiques, et ils nous le rendent bien : ils ne ménagent pas leurs efforts pour nous aider. Dès qu’ils ont appris que l’on allait sortir un nouveau disque qui comptait beaucoup pour nous, ils ont commencé à préparer le terrain. Ils se sont démenés pour alimenter le buzz et le résultat a dépassé tout ce que l’on pouvait imaginer.
Tu parles de chance, mais l’enregistrement de Nightmare a quand même été endeuillé par la mort de votre batteur en décembre 2009. Le succès de l’album vous aura-t-il permis de trouver un peu de réconfort ?
Aujourd’hui, je le pense, oui. Repartir en studio rapidement nous aura été bénéfique. Il fallait que l’on recolle les morceaux après l’éclatement du groupe et que l’on termine l’album au plus vite pour partager avec autrui les compos que l’on avait écrites. Il était de notre responsabilité de ravaler nos sentiments et de nous remettre à l’ouvrage. Nos fans nous y ont d’ailleurs encouragé, de même que la famille de Jimmy. C’était une sale période pour nous, mais on a tous fait du bon boulot. Et maintenant que l’on a fini, je suis content que l’on ait pris cette décision.
Pour la suite de l'interview rendez-vous sur le site sfr :
http://musique.sfr.fr/article/avenged-sevenfold-on-continuera-a-passer-par-la-france-pour-vous-en-mettre-plein-les-yeux-et-les-oreilles-111681/
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